L'histoire du shar-peï
On retrouve des traces laissant supposer que les ancêtres du shar-peï seraient apparus durant la dynastie des Hans, de 206 av. J.-C à 220 apr. J.-C. Son berceau d'origine se situerait dans des provinces situées au long du littoral du sud de la mer de Chine, notamment la province de Kwang Tung, et en particulier dans la ville de Dha-Let.
L'année 1947 marque un tournant décisif pour la race. En effet, c'est à cette date que la Chine interdit les chiens, quels qu'ils soient. Résultat : le cheptel du shar-peï périclita et seuls quelques spécimens survécurent, notamment dans des provinces isolées, en Corée du Sud, à Macao ou à Hongkong.
Matgo Law, un passionné de la race, aidé par un ami, Chung Ching Ming, fera renaître le shar-peï de ses cendres. Matgo Law en possédait une douzaine. En mai 1971, il prend connaissance d'un article publié dans Dogs, un magazine new-yorkais. Il se décide à envoyer quelques photos, espérant que son appel au secours sera entendu et que la race pourra être sauvée de l'extinction. Les photos sont publiées et de très nombreuses demandes parviennent alors à Hongkong. Par le biais du commerce entretenu entre la Chine et les Etats-Unis, quelques sujets peuvent débarquer en Amérique.
Le shar-peï se fait très rapidement remarquer, au point d'entrer au Guiness des Records comme étant le chien le plus rare du monde.
Extrait du livre, Le Shar-peï, de Claude Pacheteau.